Christ notre abri sûr en des temps difficiles Josué 20.1-9

par Roger BI IRIE

Au cours d’une guerre, cruelle et sanglante, un commandant fit en présence de ses hommes de massacrer la population entière d’une certaine ville. Bientôt ses soldats assoiffés de sang furent lâchés sur une population sans défense. Or il y avait un fuyard qui espionnait un groupe de » soldats, pendant que ceux-ci entraient dans une maison. Une fois à l’intérieur, ils massacrèrent tout le monde du plus petit au plus grand. En sortant, l’un d’eux trempa un chiffon dans une flaque de sang et en éclaboussa la porte qu’il referma ensuite, en témoignage à quiconque passerait par là, de ce qui s’était passé à l’intérieur.
A lors, rapidement, l’homme qui s’était caché et qui avait vu ce qui venait de se passer, courut vers une grande maison au milieu de la ville où un certain nombre de ses amis se cachaient, afin de leur raconter ce qu’il avait vu.
Rapidement, ils eurent la pensée de ce qu’ils pouvaient faire pour essayer de sauver leur vie. Il y avait dans la cour un bouc qui trainait. On le tua immédiatement. Ils cachèrent le corps dans la maison et de son sang, ils éclaboussèrent aussi leur porte principale.
A peine l’avaient –ils fermé qu’un groupe de soldats se précipita vers cette grande maison silencieuse. Quand ils arrivèrent et virent cette porte marquée de sang, ils ne tentèrent pas d’entrer à l’intérieur. Pour eux, la mort était déjà passée par là et avait fait son boulot. Ainsi, tant disque tout au tour d’eux le massacre continuait, eux, à l’intérieur de cette maison, étaient à l’abri de cette porte marquée de sang.

Bien-aimés, le texte que nous venons de parcourir est fort riche en enseignement. Et l’objectif que nous souhaiterions atteindre, aussi bien à travers ce texte qu’à travers cette illustration, serait d’amener chacun de nous à porter ses regards vers Christ notre bannière, vers Christ notre rempart, vers Christ notre refuge et vers Christ notre abri sûr quand il nous arrivera de nous retrouver dans des situations difficiles.
Pour ce faire, la démarche que nous aurons à adopter, nous conduira d’abord à avoir une pensée globale de ce que c’était qu’une ville de refuge. Ensuite, au cours des autres sermons à venir, si Dieu nous le permet, nous aurons à nous pencher sur les bienfaits spirituels que nous aurons à dégager de l’étude de chacune de ces villes de refuge.
Revenons à notre texte bien-aimé. L’Eternel parla à Josué et dit : « parle aux enfants d’Israël et dit : établissez vous comme je l’ai dit à Moise, des villes de refuge » Ex 20.1-2
Cette recommandation fut effectivement faite à Moise dans Dét 4. 41-43, où il mit à part trois villes à l’Est du Jourdain, puis dans Dét 19.1-10 où il demanda qu’on en mette trois autres à pat lorsqu’Israël aurait pris possession de tout le pays.

UNE VILLE DE REFUGE QU’EST-CE QUE C’ETAIT ?
Le grand robert nous donne plusieurs définitions du mot ”refuge”. Mais dans le contexte qui nous sied, le refuge est définit comme un lieu où l’on se retire pour échapper à un danger où à une situation difficile, afin de se mettre à l’abri. En d’autres termes, c’est un abri, une retraite.
L’encyclopédie biblique définit la ville de refuge comme étant un endroit d’asile.
Et le dictionnaire biblique nous la définit comme étant un lieu de protection.
Bien-aimés, la bible nous dit que les villes de protection étaient des villes où devait se cacher toute personne ayant commis un homicide involontaire, toute personne ayant tué son prochain sans préméditation, sans l’avoir souhaité ou voulu. En un mot, c’était des villes qui accueillaient et protégeaient des personnes qui avaient tué leur semblable par accident, étant donné que ces personnes là étaient passibles de mort.
Il y en avait au total 6 en Israël, ces villes ; trois de chaque coté du Jourdain. La fuite dans l’une de ces villes ne mettait cependant pas le meurtrier à l’abri de la justice, mais elle le protégeait contre l’homme chargé de punir le crime pendant toute la période que durait l’enquête et après, s’il était reconnu innocent.
Le coupable arrivait donc aux portes de la ville, expliquait ce qui s’était passé aux anciens de la ville qui siégeaient là et représentaient la justice. On lui accordait alors l’asile provisoire jusqu’à ce que le jugement fusse prononcé. S’il était acquitté, la ville de refuge devenait sa résidence permanente dont il ne devait jamais sortir, jusqu’à la mort du grand prêtre, alors en exercice. Ce n’est qu’après qu’il était libre de retourner dans sa possession familiale. Mais il pouvait être exilé ainsi pendant des années, voire des décennies, ou même décéder avant qu’il ne puisse retourner chez lui.

L’IMPLICATION DE CES VILLES DE REFUGE POUR LE CROYANT
Tout israélite auteur d’homicide, seulement d’homicide involontaire, trouvait asile, repos et refuge dans l’une de ces villes, échappant de la sorte provisoirement au courroux des parents de la victime, le temps que les enquêtes fussent menées.
Bien-aimés, dans la nouvelle alliance, Christ est notre REFUGE. Nous avons et nous trouverons toujours en lui, non seulement le repos, mais aussi cette PROTECTION qui tiendra loin de nous toute agression dans les lieux célestes comme sur la terre, à moins qu’il ait voulu que nous passions par là. Christ est et sera toujours pour nous cette bannière infranchissable, ce rempart insurmontable, ce refuge inébranlable et cet abri sûr de tous les temps.
Sa parole ne nous dit elle pas ceci : « voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël » Ps 121.4 ?
Ces villes de refuges étaient situées de manière à être accessibles de partout en Israël. Aucun endroit du pays ne pouvait se trouver à plus de 50 km de l’une de ces villes.
Bien-aimés, la proximité de chacune ces villes par rapport aux différents endroits du pays, nous enseigne que Christ est aussi proche de chacun de nous, et ce, quelque soit la situation que nous traversons.
La proximité de chacune de ces villes par rapport aux différents endroits d’Israël, démontre que Christ est de même proche de tout pécheur, de tout inconverti qui a besoin d’être sauvé.(Jn 2.1,2)

Remarquez que le meurtrier était accueillie par les gens de la ville de refuge et protégé, le temps qu’une enquête minutieuse puisse être menée au sujet de l’acte commis, après quoi, il était remis aux parents de la victime pour que justice fusse faite, s’il était reconnu coupable, ou libre s’il était déclaré innocent.
Chers frères et sœurs, Ceci nous montre combien l’asile, combien la protection accordée au pécheur par ces villes, était d’ordre temporel, éphémère, passager et circonstanciel.
Mais à nous, Christ a offert un salut éternel tant qu’on restera connecté à lui comme des sarments, constamment nourris de sa sève (Jn 15.4) . Allons vers ceux qui n’ont pas cette vie éternelle et prêchons leur la bonne nouvelle du royaume car eu aussi en ont besoin.
Remarquons enfin pour aujourd’hui qu’il n’existait pas de terrain neutre pour le fugitif, pour celui qui avait tué involontairement. Soit il restait en dehors d’une ville de refuge et il subissait la vengeance des parents de la victime, soit il se réfugiait dans l’une de ces villes pour échapper à leur courroux et pour avoir la vie sauve.
Bien-aimés, sachons aussi qu’en matière de paradis ou de l’enfer, il n’y a pas de terrain neutre. On ne peut ne pas être avec Dieu et espérer échapper à l’enfer après la mort. De même, nul ne peut prétendre ni appartenir à Dieu, ni appartenir à Satan. Il n’y a pas de terrain neutre dans cette affaire (Jn 3.16)
La meilleure option que nous puissions proposer est de rester connectés à Christ notre ville de refuge, notre rempart, notre bannière, c’est de rester connectés à Christ notre étendard, notre forteresse et notre abri sûr ; et cela, aussi bien dans la tempête, dans la traversée du désert, que dans des moments de paix, d’accalmie et autres, Amen.
Eph 2.12 : « souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. »
Alors sachons préserver la grâce que Dieu nous a faite. Sachons aussi que les portes de Christ notre ville de refuge restent ouvertes à quiconque désire le repos, ouvertes à tous ceux qui se sentent fatigués et chargés, ouvertes à tous ceux qui cherchent le salut de leur âme.
En cette année ; notre mission première sera de conduire dans notre ville de refuge qui n’est autre que Jésus lui-même, tous ceux qui ne le connaissant pas, tous ceux qui sont en danger et tous ceux qui sont en quère d’un abri sur.

Jésus est et reste cet abri sur dont le monde a aujourd’hui besoin. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ( Actes 4:12 )

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